Street art au musée...

reçu de mon ami Axel Estable :

 

Salut Jef,

c'était vraiment cool de te revoir hier, même si on n'a pas eu trop le temps
de discuter. Encore bravo pour ta très belle expo vraiment très réussie,
dans tous les détails (j'adore les flèches de moquette). Et je suis encore
tout ému d'avoir serré la main du légendairissime Ernest Pignon-Ernest...

je voulais juste t'envoyer le paragraphe dont je te parlais hier, sur
l'entrée du street art au musée. Grâce à toi on y arrive !

"Ainsi, le discours des musées peut rendre compte des transformations
profondes de la société : il est donc important de s’interroger sur ce discours, sur la manière dont il le fait entendre à l’Autre, quel qu’il soit, et sur le sens qu’il donne aux collections (Wasserman, 2007). Dans cette perspective, le musée peut devenir un vecteur d’atténuation des différences sociales plutôt qu’un facteur de distinction, éventuellement en comblant la fracture entre la «haute» culture et la culture «populaire», et en présentant au visiteur toute la polysémie des expressions artistiques. On peut rêver qu’un jour, au lieu de présenter une exposition de Murakami, artiste de portée mondiale, le château de Versailles fasse venir un artiste de rue : ni Banksy ni Miss.Tic, que les marchés de l’art ont élevés au rang d’institutions (londonienne et parisienne, respectivement), mais peut-être Epsylon Point, artiste de rue pochoiriste et provocateur parisien, bénéficiaire du RSA et foncièrement populaire. Dans ce nouveau modèle, ce ne serait ni du populisme, ni de la légitimisation, mais simplement une forme de relativisme culturel."

 

Axel

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Commentaires: 2
  • #1

    Thomas (jeudi, 26 janvier 2012 13:22)

    Salut,

    Pourrais-je savoir d'où est tiré cet extrait de texte ?
    Ça m'intéresse particulièrement !

    Merci d'avance !

  • #2

    Jessy (mercredi, 01 février 2012 15:30)

    Même question que Thomas! Merci! :)

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